Cher père,
Cher grand-père,
Cher arrière grand-père,
Cher papi,
Papa,
Il ya bien longtemps que je ne t’ai pas appelé comme cela et aujourd’hui cela me fait tout drôle. Et pourtant je suis bien André ton fils ainé qui suis chargé de représenter tes enfants: Michelle , la plus grande et la première et Bernard le petit dernier, enfin le troisième. En général quand on prend la parole pour recevoir un prix (le dernier que j’ai reçu à eu lieu à La Côte quand j’ai été désigné (juste après soeur Emmanuelle comme “homme de l’année” pour avoir realisé le spectacle pour les 900 ans de l’église)) il faut remercier.
Je fais une parenthèse pour dire que c’est. justement dans ce clocher de l’église qui te fait face tous les jours et don’t la cloche a berc notre enfance, que se trouve la cloche don’t ut es le parrain. Et Michelle Bernard et moi avonss bien du accepter qu’une cloche se joindrait dsormai à nous dans tes souvenirs et meme , c’est terrible qu’elle nous survivrait. Bien que si mes informations sont exactes elle est. aujourd’jui en panne (Monsieur le maire présent regarde ses pieds) ou en grève qui sait.
Donc, il faut remercier, Et si je prends la parole avec émotion c’est pour te remercier avec Michelle et Bernard de nous avoir donné la vie (ça se fait vite il est. vrai) et pour cela tu as du t’associer a la plus merveilleuse, la plus tendre des mères Cécile, notre “maman” que depuis 1982 nous ne pouvons plus appeler par ce doux nom puisqu’elle nous a quitté. MAis c’est toi qui l’a choisie cette jeune fille qui venait de la ville en vacances chaque été et nous devons te remercier d’avoir fondé ce couple exemplaire qui nous a élevé. De votre union et de notre enfance au 31 rue de l’hotel de ville, chacun de nous garde des souvenirs différents. J’ai donc demandé à Michelle et à Bernard de se souvenir d’un moment avec toi don’t ils se souviedraient particulièrement.
Michelle m’a dit se souvenir de ce moment particulier out u étais à ses côtés lorsque le médecin lui a annonçé que son mari Gérard ( qui nos manqué aujourd’hui) était condamné par la maladie, et que ce jour là ta presence lui avait été d’une telle importance . Elle se souvient aussi des répétitions du théâtre amateur que tu dirigeais et qui avaient lieu dans notre salle à manger. Nous écoutions depuis notre lit les acteurs, tout en nous pinçant pour petre surs d’entendre jusqu’au bout la repetition de “Maître après Dieu, Le Noël sur la place ou “ces dames au chapeau vert”. Et puis aussi des samedis soir ou tu allais chez Guillaud le magasin de musique juste en face, acheter les partitions des chansons que nous chantions le dimanche en choeur autourde maman qui était au piano. Doux souvenirs d’une enfance tellement heureuse. J’ai , pour ma part, trouvé trios souvenirs. Le premier est. d”avoir reçu des coups de trique sur les mollets, parce que tout heureux d’avoir appris à faire du vélo, je suis resté jusqu’à 8 heures du soir à tourner autour de l’église sur le vélo de Robert Braymand plutôt que de rentrer faire mes devoirs. Le second souvenir est. de t’avoir vu pleurer pour la première fois de ma vie, pendant mon service militaire , lor de ma première permission parce que tu étais trop désolé de voir que la “stupidité” militaire que tu avais connu avait survécu. Et puis mon troisième souvenir est que après que je t’ai présenté Jacqueline, ma future femme, tu m’as convoqué à l’arrière boutique de la droguerie pour me dire que je ferias bien e la garder parce que tu la trouvais formidable , et je t’ai obéi sas peine, puisque voilà 42 ans cette année que nous sommes ensemble. Quand à Bernard, il se souvient surtout de la montagne avec toi, du refuge du Glacier Blanc et ta fierté de le voir travailler plusieurs été ou tu le rejoignais pour admirer tes montagnes favourites, le glacier blanc, le dôme et la barre des écrins ,et le refuge Caron. Il se souvient aussi avec humour du temps ou alors qu’il travaillait en Angleterre vous êtes, maman et toi venu le voir, avec ta R8, et tu avais du mal a comprendre qu’il fallait rouler à gauche et aussi qu’il ne fallait pas pisser sur le bord de la route (choking) sous peine d’être klaxoné par les autochtones effrayés. Et puis aussi la rencontre de René et Yvette ses beaux parent parisiens , auxquels tu amenais toi le “campagnard” tes produits tout frais cueillis le matin même de ton jardin: haricots verts et framboises qu’ls trouvaient tellement fraiches qu’ils les mangeait avec gourmandise a même la cagette sur la table .
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