vendredi 15 janvier 2010

LES 100 ANS DE MON PERE

Le 14 janvier 2010 mon père a eu 100 ans. Dans la maison ou il se trouve maintenant à La Côte Saint André le village où il est né et ou il a vécu, c'est le branle- bas de combat , pensez un centenaire. Nous avons décidé que la fête durerait toute la semaine parce que d'une part il ne fallait pas le bousculer et aussi pour que l'on s'en souvienne. Le premier acte avait lieu le Dimanche 10 janvier, nous avons organisé déjeuner avec ses enfants c'est donc ce que nous avons fait, chez Michelle ma soeur ainée qui habite elle aussi à La côte St andré, mon petit frère Bernard et sa femme et Jacqueline ma femme et moi, s'était joint à nous la maman de Jacqueline qui resta la seule rescapée de cette génération. Le second Acte était réservé aux " côtois" c'est ainsi que l'on nomme les habitants de la Côte Saint André. La fête avait leiu dans son centre de séjour et était co-organisé par le centre est nous. C'était plus officiel mais tres chaleureux. Mon père ayant eu une vie associative intense dans le village tout le monde était réuni ( environ150 personnes) photos , presse , discours, gateau, champagne , et surtout une chanteuse avec son spectacle faisant chanter tous les résidents encore bravo. Le directeur souhaitait que pares le maire quelqu'un de la famille dise deux mots j'ai donc été désigné et je retranscrit l'intégralité de mon petit discours puisqu'on me le demande:

Cher père,

Cher grand-père,

Cher arrière grand-père,

Cher papi,

Papa,

Il ya bien longtemps que je ne t’ai pas appelé comme cela et aujourd’hui cela me fait tout drôle. Et pourtant je suis bien André ton fils ainé qui suis chargé de représenter tes enfants: Michelle , la plus grande et la première et Bernard le petit dernier, enfin le troisième. En général quand on prend la parole pour recevoir un prix (le dernier que j’ai reçu à eu lieu à La Côte quand j’ai été désigné (juste après soeur Emmanuelle comme “homme de l’année” pour avoir realisé le spectacle pour les 900 ans de l’église)) il faut remercier.

Je fais une parenthèse pour dire que c’est. justement dans ce clocher de l’église qui te fait face tous les jours et don’t la cloche a berc notre enfance, que se trouve la cloche don’t ut es le parrain. Et Michelle Bernard et moi avonss bien du accepter qu’une cloche se joindrait dsormai à nous dans tes souvenirs et meme , c’est terrible qu’elle nous survivrait. Bien que si mes informations sont exactes elle est. aujourd’jui en panne (Monsieur le maire présent regarde ses pieds) ou en grève qui sait.

Donc, il faut remercier, Et si je prends la parole avec émotion c’est pour te remercier avec Michelle et Bernard de nous avoir donné la vie (ça se fait vite il est. vrai) et pour cela tu as du t’associer a la plus merveilleuse, la plus tendre des mères Cécile, notre “maman” que depuis 1982 nous ne pouvons plus appeler par ce doux nom puisqu’elle nous a quitté. MAis c’est toi qui l’a choisie cette jeune fille qui venait de la ville en vacances chaque été et nous devons te remercier d’avoir fondé ce couple exemplaire qui nous a élevé. De votre union et de notre enfance au 31 rue de l’hotel de ville, chacun de nous garde des souvenirs différents. J’ai donc demandé à Michelle et à Bernard de se souvenir d’un moment avec toi don’t ils se souviedraient particulièrement.

Michelle m’a dit se souvenir de ce moment particulier out u étais à ses côtés lorsque le médecin lui a annonçé que son mari Gérard ( qui nos manqué aujourd’hui) était condamné par la maladie, et que ce jour là ta presence lui avait été d’une telle importance . Elle se souvient aussi des répétitions du théâtre amateur que tu dirigeais et qui avaient lieu dans notre salle à manger. Nous écoutions depuis notre lit les acteurs, tout en nous pinçant pour petre surs d’entendre jusqu’au bout la repetition de “Maître après Dieu, Le Noël sur la place ou “ces dames au chapeau vert”. Et puis aussi des samedis soir ou tu allais chez Guillaud le magasin de musique juste en face, acheter les partitions des chansons que nous chantions le dimanche en choeur autourde maman qui était au piano. Doux souvenirs d’une enfance tellement heureuse. J’ai , pour ma part, trouvé trios souvenirs. Le premier est. d”avoir reçu des coups de trique sur les mollets, parce que tout heureux d’avoir appris à faire du vélo, je suis resté jusqu’à 8 heures du soir à tourner autour de l’église sur le vélo de Robert Braymand plutôt que de rentrer faire mes devoirs. Le second souvenir est. de t’avoir vu pleurer pour la première fois de ma vie, pendant mon service militaire , lor de ma première permission parce que tu étais trop désolé de voir que la “stupidité” militaire que tu avais connu avait survécu. Et puis mon troisième souvenir est que après que je t’ai présenté Jacqueline, ma future femme, tu m’as convoqué à l’arrière boutique de la droguerie pour me dire que je ferias bien e la garder parce que tu la trouvais formidable , et je t’ai obéi sas peine, puisque voilà 42 ans cette année que nous sommes ensemble. Quand à Bernard, il se souvient surtout de la montagne avec toi, du refuge du Glacier Blanc et ta fierté de le voir travailler plusieurs été ou tu le rejoignais pour admirer tes montagnes favourites, le glacier blanc, le dôme et la barre des écrins ,et le refuge Caron. Il se souvient aussi avec humour du temps ou alors qu’il travaillait en Angleterre vous êtes, maman et toi venu le voir, avec ta R8, et tu avais du mal a comprendre qu’il fallait rouler à gauche et aussi qu’il ne fallait pas pisser sur le bord de la route (choking) sous peine d’être klaxoné par les autochtones effrayés. Et puis aussi la rencontre de René et Yvette ses beaux parent parisiens , auxquels tu amenais toi le “campagnard” tes produits tout frais cueillis le matin même de ton jardin: haricots verts et framboises qu’ls trouvaient tellement fraiches qu’ils les mangeait avec gourmandise a même la cagette sur la table .

Voilà les souvenirs entre mille autres que nous gardons de toi. Que te dire d’autre si ce n’est. la fierté que nous avons à partager ces cent ans avec toi, non pas pour le “challenge” d’y être arrivé mais la fierté que nous avons de savoir bien finir ta vie avec acceptation et sans amertume. Un jour tu m’as dit ;”c’est là que je voulais finir ma vie , à La côte st André et en face de mon clocher mais je ne pensais pas y arriver sit tôt” , je t’ai répondu oui , c’est. vrai mais rappelled moi ton âge? Et en riant tu m’as dit oui c’est. vrai tu avais 97 ans. J’ai trouvé dans une papillote un proverbe chinois qui dit :” il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire. J’ai donc encore besoin de vivre longtemps pour y arriver , mais tu m’as trçé la voie et là encore je vais devoir t’obéir. D’ailleurs il y a quelques jours un jour un peu plus gris out u te demandais pourquoi tu étais encore là, je t’ai dit et qu’est. ce que l’on fera quand tu ne seras plus là? Tu m’as répondu tu me remplaceras.Alors , Monsieur le directeur, Mesdames, Mesdemoiselles les infirmières, les aide-soignantes qui vous occupez si bien de lui, je vous demande aujourd’jhui officiellement pour satisfaire aux volontés de ce jeune centenaire de me garder la place.( mais franchement je ne suis pas pressé ). De préférence la chambre102 car dans ma mission je dois aussi surveiller la cloche, que nous allons maintenant faire sonner en ton honneur.

Le troisième acte aura lieu demain samedi il est réservé aux petits enfants ( qui tournent quand même tous autour de la quarantaine (en âge ) et aux arrière petits enfants. C'est un grand gôuter organisé par ma copine Léni qui tient le restaurant "le Tilleul" à Génerargues (une bonne adresse) et qui rassemblera tout le monde à la résidence, et qui se terminera par un embrasement du clocher de l'église dans le quel se trouve la cloche dont mon père est le parrain. Voilà vous saurez tout ou presque tout de la famille . Prochain Blog en février .

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