Pour des raisons tout autres que celles de me morfondre dans une nostalgie pénible, j'ai du retrouver des traces des spectacles que j'avais mis en scène . Donc MES SPECTACLES;
J'ai donc du me replonger dans pal mal de films et j'en ai éprouvé un grand plaisir.
Ce que je ressens à la vue de tous ces enregistrements vidéo que ce soient les making-off ou les spectacles eux-mêmes, c'est d'abord une grande fierté , parce que avec le temps je trouve que ces spectacles étaient extremement beaux , extremement bien faits, et que cela je me le dois bien sur, mais aussi beaucoup à tous les gens qui ont travaillé avec moi.
Des spectacles "incroyables" qui n'ont été joués qu'une seule fois comme ce:
Mythique BEAU DANUBE BLEU dans lequel seul en scène je racontais comment écouter le beau danube bleu à 10 000 watts dans une salle de théâtre tout en construisant un "chateau de son" aidé par un culturiste et un fenwick. ou bien ensuite :
FINAL AVEC TOUTE LA TROUPE OU PRESQUE
joué a Toulouse pour fêter la fermeture du héâtre Sorano, dans laquelle se trouvaient çà l'initiative de Jacques Rosner Patrice Kerbrat , Maurice Chevit, Alain Libolt, Monique Tarbes, Didier Sauvegrain et d'autres encore dans une espèce de folie autour de "l'Auberge du Cheval Blanc" avec un vrai orchestre et de vrais chanteurs d'opéra pour finir en faisant évacuer la salle parce que le théâtre prenait feu et que le public sortait sous les trombes d'eau des lances des pompiers tandis qu'une fanfare défilait devant le théâtre en feu.
Que ce soit DOP,DOP,DOP au centre Charlie Chaplin de Vaux en Velin, avec Dominique Blanc chantant "les roses blanches" en pleurant , Colette Dompiétrini et Philippe Vacher autour d'un radio crochet délirant ou le public devait se déplacer pour voir la fin du spectacle qui se jouait à l'envers.
Je ne parle pas du CARMEN au Stade de France ou rassemblant l'orchestre philarmonique de Radio France, et les choeurs dans une interpretation musicale magistrale (dont il m'est impossible pour de ridicules problèmes de droit d'avoir un enregistrement), servie par des chanteurs tels que Luca LOMBARDO, Nora GUBISH, et l'invraissemblable Laurence JANOT, 75000 personnes ont tapé dans leurs mains sur l'air de Toréador, ce qui est un crime pour les directeurs d'opéra qui m'ont dit "textuellement" que je brisais ma carrière , mais dont le sacrilège aujourd'hui encore ne me donne que du plaisir.
Avant ce Carmen là, il y avait eu dans le théâtre antique de Vienne le CARMEN JAZZ avec Dee Dee Bridgewater dans le rôle titre et 300 figurants amateurs entrainés pendant un an a raison d'une fois par semaine
Je n'oublie pas non plus le "petit Cyrano" fait avec Jacques WEBER qui s'est joué plus de 200 fois a Paris et en tournée a guichet fermé et qui permettait à Jacques de jouer à la fois Cyrano et De Guiche ,ce qui peut paraitre invraissemblable et que la presse a reconnue comme une véritable réussite.
Et puis la mise en scène (même si le mot ne devait pas être prononcé) du spectacle de:
Yannick Noah au Stade de France encore qui a été pour moi une seconde expérience dans ce lieu que j'adore, vraiment enrichissante. Je n'oublie pas les 3 versions de Roméo et Juliette à Nice bien sur, puis ensuite dans une version arabe en Syrie à Alep et la version à deux personnages avec Amélie Gonin et Stéphane Butet.
Enfin , le sentiment qui m'anime enfin à la fin de ces "visionages" est un sentiment d'extreme INJUSTICE.
D'une part parce que après cette vingtaine de spectacles , tous plus réussis les uns que les autres , tous fait dans le bonheur partagé par les équipes et le public, il m'est actuellement impossible de trouver une production pour mener à bien un nouveau spectacle tel celui de
"l'éloge de l'ombre" qui est une petite forme avec une équipe incroyable (Tunji Lukas, Tanizaki, André Diot, Gavin Bryars, Yves Bernard)
dans une production dont le cout total ne dépasse pas 20 000 Euros. et cela est invraissemblable , tous les producteurs auxquels je me suis adressé, pleurent devant la somme a investir ou même ne répondent pas aux mails ce qui est d'une incorrection rare en général et encore pus dans cette fonction.
Seconde injustice , je me rends compte que toutes ces archives qui sont quand même les traces de notre travail , sont tres difficiles à rassembler , impossible de trouver des photos par exemple de Carmen au Stade alors qu'il s'agit bien d'un travail qui nous appartient.
La plupart des archives sont des bouts de spectacles , filmés souvent par mes soins avec des petites caméras numériques.
Apres ce petit chapitre plein regret plus que d'amertume , je veux partager l'immense fierté que je ressens d'avoir fait des spectacles qui me ressemblent.
Dans le livre de mes spectacles fabriqué d'une manière extraordinaire par Hervé Krass et qui maintenant alors que la version papier est épuisée se trouve en ligne avec le lien ci-dessus vous pourrez avoir un aperçu assez rigolo de l'ensemble, accompagné d'une musique de chacun des spectacles, c'est encore mon plus beau CV (avis aux producteurs)
J'ai donc du me replonger dans pal mal de films et j'en ai éprouvé un grand plaisir.
Ce que je ressens à la vue de tous ces enregistrements vidéo que ce soient les making-off ou les spectacles eux-mêmes, c'est d'abord une grande fierté , parce que avec le temps je trouve que ces spectacles étaient extremement beaux , extremement bien faits, et que cela je me le dois bien sur, mais aussi beaucoup à tous les gens qui ont travaillé avec moi.
Des spectacles "incroyables" qui n'ont été joués qu'une seule fois comme ce:
Mythique BEAU DANUBE BLEU dans lequel seul en scène je racontais comment écouter le beau danube bleu à 10 000 watts dans une salle de théâtre tout en construisant un "chateau de son" aidé par un culturiste et un fenwick. ou bien ensuite :
FINAL AVEC TOUTE LA TROUPE OU PRESQUE
joué a Toulouse pour fêter la fermeture du héâtre Sorano, dans laquelle se trouvaient çà l'initiative de Jacques Rosner Patrice Kerbrat , Maurice Chevit, Alain Libolt, Monique Tarbes, Didier Sauvegrain et d'autres encore dans une espèce de folie autour de "l'Auberge du Cheval Blanc" avec un vrai orchestre et de vrais chanteurs d'opéra pour finir en faisant évacuer la salle parce que le théâtre prenait feu et que le public sortait sous les trombes d'eau des lances des pompiers tandis qu'une fanfare défilait devant le théâtre en feu.
Que ce soit DOP,DOP,DOP au centre Charlie Chaplin de Vaux en Velin, avec Dominique Blanc chantant "les roses blanches" en pleurant , Colette Dompiétrini et Philippe Vacher autour d'un radio crochet délirant ou le public devait se déplacer pour voir la fin du spectacle qui se jouait à l'envers.
Je ne parle pas du CARMEN au Stade de France ou rassemblant l'orchestre philarmonique de Radio France, et les choeurs dans une interpretation musicale magistrale (dont il m'est impossible pour de ridicules problèmes de droit d'avoir un enregistrement), servie par des chanteurs tels que Luca LOMBARDO, Nora GUBISH, et l'invraissemblable Laurence JANOT, 75000 personnes ont tapé dans leurs mains sur l'air de Toréador, ce qui est un crime pour les directeurs d'opéra qui m'ont dit "textuellement" que je brisais ma carrière , mais dont le sacrilège aujourd'hui encore ne me donne que du plaisir.
Avant ce Carmen là, il y avait eu dans le théâtre antique de Vienne le CARMEN JAZZ avec Dee Dee Bridgewater dans le rôle titre et 300 figurants amateurs entrainés pendant un an a raison d'une fois par semaine
Je n'oublie pas non plus le "petit Cyrano" fait avec Jacques WEBER qui s'est joué plus de 200 fois a Paris et en tournée a guichet fermé et qui permettait à Jacques de jouer à la fois Cyrano et De Guiche ,ce qui peut paraitre invraissemblable et que la presse a reconnue comme une véritable réussite.
Et puis la mise en scène (même si le mot ne devait pas être prononcé) du spectacle de:
Yannick Noah au Stade de France encore qui a été pour moi une seconde expérience dans ce lieu que j'adore, vraiment enrichissante. Je n'oublie pas les 3 versions de Roméo et Juliette à Nice bien sur, puis ensuite dans une version arabe en Syrie à Alep et la version à deux personnages avec Amélie Gonin et Stéphane Butet.
Enfin , le sentiment qui m'anime enfin à la fin de ces "visionages" est un sentiment d'extreme INJUSTICE.
D'une part parce que après cette vingtaine de spectacles , tous plus réussis les uns que les autres , tous fait dans le bonheur partagé par les équipes et le public, il m'est actuellement impossible de trouver une production pour mener à bien un nouveau spectacle tel celui de
"l'éloge de l'ombre" qui est une petite forme avec une équipe incroyable (Tunji Lukas, Tanizaki, André Diot, Gavin Bryars, Yves Bernard)
dans une production dont le cout total ne dépasse pas 20 000 Euros. et cela est invraissemblable , tous les producteurs auxquels je me suis adressé, pleurent devant la somme a investir ou même ne répondent pas aux mails ce qui est d'une incorrection rare en général et encore pus dans cette fonction.
Seconde injustice , je me rends compte que toutes ces archives qui sont quand même les traces de notre travail , sont tres difficiles à rassembler , impossible de trouver des photos par exemple de Carmen au Stade alors qu'il s'agit bien d'un travail qui nous appartient.
La plupart des archives sont des bouts de spectacles , filmés souvent par mes soins avec des petites caméras numériques.
Apres ce petit chapitre plein regret plus que d'amertume , je veux partager l'immense fierté que je ressens d'avoir fait des spectacles qui me ressemblent.
Dans le livre de mes spectacles fabriqué d'une manière extraordinaire par Hervé Krass et qui maintenant alors que la version papier est épuisée se trouve en ligne avec le lien ci-dessus vous pourrez avoir un aperçu assez rigolo de l'ensemble, accompagné d'une musique de chacun des spectacles, c'est encore mon plus beau CV (avis aux producteurs)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire